Une lumière au bout du tunnel?

La Corporation des arts et de la culture de L’Islet a vu le jour en 2003. L’organisme a créé le Festival Guitares en Fête en 2010 et a rejoint le regroupement des Festivals régionaux artistiques indépendants (REFRAIN) parce que sa réputation ne fait plus de doute pour la diversité et la qualité d’artistes qu’elle y présente.

L’organisme a su conquérir le cœur du Carrefour mondial de l’accordéon pour un partenariat unique, La Dégelée, et croire en la possibilité d’unir les municipalités de nos deux MRC du nord au sud pour faire de nos régions des incontournables en culture musicale.

L’organisme rejoint beaucoup de gens de la région, et d’ailleurs, curieux, assoiffés de culture et dynamiques avec une offre de cours et ateliers diversifiée, patrimoniale et originale.

L’organisme croit que la population de L’Islet doit unir ses  efforts et ses intérêts pour mettre en lumière son patrimoine. L’exposition L’histoire des métiers à tisser Leclerc, la Parade des berlots, les Contes et légendes, nos bâtisseurs qui font l’histoire, notre économie et notre savoir-faire, la fusion de nos trois municipalités qui peinent à trouver la motivation et la volonté d’un projet et d’un avenir commun (bien d’autres exemples pourraient être cités pour dénoncer cette inaction et espérer une réflexion qui s’impose). La politique culturelle de la municipalité exprime ceci : « L’Islet possède une véritable vocation culturelle qu’il faut aujourd’hui mettre en lumière et développer pour assurer le bien-être des résidents actuels et futurs, et pour susciter la curiosité des visiteurs ». Où en sommes-nous? Qu’envisageons-nous pour ce futur?

Ici comme ailleurs, ces deux années de pandémie qui risquent de traîner des séquelles encore pour un temps ont fait mal, très mal, aux organismes, aux artistes, à la vie culturelle et artistique et à notre qualité de vie. Elle a été l’occasion pour plusieurs d’unir leurs forces, leurs intéurêts, les valeurs et de repenser l’avenir.

Est-ce que nous, les gens de notre communauté, avons appris, avons saisi ce moment de réflexion et avons senti le besoin de travailler ensemble? Posons la question à tous ceux et celles qui investissent de nombreuses heures en bénévolat. Demandons à ceux qui tentent de dynamiser le village avec l’art, les loisirs et la culture, si on leur tend l’oreille pour écouter ce qu’ils proposent pour notre bien-être?

Si vous avez réponses à ces questions et si vous sentez des pistes de solutions positives, alors partagez-nous vos espoirs, ils nous aideront à poursuivre et à croire qu’on a raison de ne pas lâcher. Investir en culture est primordial pour la richesse de nos communautés. Plusieurs l’ont compris!

Chantal Castonguay