Menu principal

Sarah au collégial
par Guylaine Hudon le 2022-06-16

Silence sur le plateau!

Quand la fin de session pointe le bout de son nez, il faut minimiser le temps perdu et utiliser tous les moments qui se présentent. Pour mes amies et moi, ce fut le cas durant la grosse fin de semaine de Pâques : nous avons tourné un court métrage.

Il s’agit du projet final pour notre cours Jeu à la camera. Le principe du cours est d’apprendre à devenir un bon directeur d’acteur. Son devoir dans la création d’un film est d’être sur le plateau en visionnant chaque scène et de voir si l’acteur véhi-cule les bonnes émotions. Ma professeure dit toujours « il n’y a aucun mauvais acteur, seulement des acteurs mal dirigés ». Un certain vendredi, il y a un mois de cela, elle nous a donné les consignes du projet final. Il s’agit d’un court métrage de cinq à dix minutes. Le but est de mettre en pratique tout ce que nous avons vu durant la session. Avant la réalisation, il faut discuter de l’idée générale pour en sortir la meilleure vision d’ensemble. Il faut écrire le script, faire un découpage technique, un repérage des lieux, enregistrer, faire le montage et apprécier son projet une fois fini.

Premièrement, la création du script, pour mon équipe, il s’agit d’une force. Mes amies et moi avons eu à peu près la même vision du projet. C’est-à-dire, l’histoire d’une adolescente qui cherche à se libérer d’un père des plus absent dans sa vie. Nous avons eu l’idée de faire le récit sous forme de journal intime. En une semaine nous avons complété l’écriture. Donc, la deuxième étape se mit en préparation : le découpage technique. En cinéma, il s’agit d’une étape très importante, car il s’agit de la base. Le langage du cinéma c’est l’image. Comme on dit « une image vaut mille mots »! Le but est d’imaginer quel cadrage on veut faire pour chaque scène. Pour qu’au moment de filmer tout s’enchaîne plus rapidement, il faut que nous ayons tout prévu, car filmer c’est d’une durée imprévisible.

D’ailleurs, parlons tournage un peu… Mes amies sont descendues à L’Islet pour l’événement. Mais sur un plateau de tournage, rien ne se passe jamais comme prévu. Le dimanche matin, un ami qui devait participer au tournage m’apprend que ses pa-rents ont attrapé la covid. Pour ne pas prendre de chance, il a fallu le remplacer. À la dernière minute, j’ai écrit à mon amoureux, et il a accepté. Mes amies arrivées à destination, nous nous sommes aperçues que la caméra de l’école rencontrait quelques difficultés avec l’éclairage de ma maison. Le matériel de cinéma nous était parfois inconnu, donc le temps de décoder comment le tout fonctionnait, le temps a défilé. Deux heures du matin sont vite arrivées, notre scénario comprenait trois scènes dans le même espace-temps. Le temps de recharger la caméra entre quelques scènes… Le matin a vite pointé le bout de son nez, la fatigue et la patience amoindrie, mais un but persistant : finir le tournage?! Un garçon de notre classe devait venir le lundi pour 8 h 45. Malheureusement, un problème de commutation l’a fait monter à Lévis au lieu de venir à L’Islet. La journée s’annonçait haute en couleur, mais elle s’est très bien finie. Aux alentours de 16 h, les filles sont reparties vers Lévis malgré tout, heureuse d’avoir pu terminer notre court métrage. À l’avenir, mes amies et moi, nous allons nous préparer différemment pour réaliser un gros tournage!

Sarah Paquet, étudiante en première année

au cégep Lévis Lauzon




Espace publicitaire