Maison Dion
par Guylaine Hudon le 2022-05-10
En mai, fais ce qu’il te plaît!
Poésie
Quelle surprise pour nous ce printemps de recevoir des nouvelles d’un grand amoureux de la langue française. Il se souvenait de la Maison Dion et nous a offert de beaux poèmes pour notre Poémier. En 2006, Laureano Soares avait présenté à la Maison Dion, une exposition et une causerie intitulée Avril au Portugal. Excellent conteur, passionné de son pays d’origine, il nous avait fait voyager de l’époque des Romains jusqu’à aujourd’hui. Surpris et profondément émus, nous avons découvert dans son poème, intitulé Phare, un vibrant témoignage qui se termine ainsi :
Ici, dans cette belle et auguste maison,
Laquelle fut jadis, le berceau des Dion…
Cette belle maison, patrimoine à L’Islet,
Quelle demeure et soit le plus brillant reflet
Pouvant illuminer ainsi les temps futurs.
Tel un phare autrefois guidant tant de marins...
Elle célébrera notre belle Culture.
Laureano Soares avait fièrement participé à la naissance de notre Poémier en compagnie de Monique Miville-Deschênes et le regretté Yves Massicotte.
Arrivé au Canada à une époque où les immigrants choisissaient l’anglais, il a travaillé chez Steinberg, le géant de l’épicerie d’alors, pour élever sa famille. Il prenait des cours du soir pour découvrir la littérature française : il avait le désir profond de maîtriser l’art d’écrire cette langue belle chantée par Yves Duteil.
Depuis, il a été membre de plusieurs Cercles de poésie et publié 3 recueils en français et un en portugais.
Fête des mères
La perte de son père à l’âge de six ans, a fait réaliser à Laureano Soares, l’importance de célébrer comme nous, ce mois-ci nos mères et nos grand-mères. Toutes ces femmes qui ont donné ce qu’il y a de plus précieux : la vie.
En cette saison où l’on doit encore faire preuve de discernement et être prudent dans nos contacts et nos activités, pourquoi ne pas penser aussi à toutes les femmes qui n’ont pas enfanté mais qui, débordantes d’originalité, de disponibilité et de gros bon sens ont su toucher le cœur de milliers d’enfants.
Qui n’a pas eu une voisine, une enseignante, une tante ou même adopté la « matante » d’une amie? Toutes des femmes pleines d’affection et d’énergie qui leur ont apporté joie de vivre et réconfort et parfois même joué le rôle de mentor. Dans les contes, miroir de la sagesse universelle, ne retrouve-t-on pas cette image même des bonnes fées regroupées autour du berceau du nouveau-né? En tant que Raton Liseur, le cœur de ma mère restera toujours au cœur de ma vie mais le souvenir de Ma marraine la bonne fée et ses 3 sœurs fait encore partie de ces moments touchants et mémorables. Et je dirais même plus, quitte à être redondante comme les célèbres Dupond et Dupont :
Oui, après un dur-dur hiver, En mai fais ce qu’il te plaît mais, s’il te plaît, pense à faire plaisir à celles qui t’aiment autant.
Pour information, contactez Andrée Pelletier au 418-247-5104 ou par courriel andreep1@telus.net
Le Raton Liseur
Andrée Pelletier et François Faguy