Visite au Salon du livre Côte-du-Sud 2019
par Guylaine Hudon le 2019-12-03

Je suis parti dans l'intention de faire un reportage sur les auteurs de L'Islet qui seraient présents au Salon du livre de la Côte-du-Sud, en ce samedi 9 novembre 2019.
À mon arrivée à l'accueil, je constate que le dépliant du salon n’indique pas l’origine des auteurs présents.
Je m’informe à quelques tables en demandant le lieu d'origine de l'auteur. Surprise, je rencontre d'abord Nancy Moreau, auteure et native de L'Islet, qui a écrit un livre intitulé : Christopher Soul : la guerre des synapses. Son livre semblait fort intéressant. Vous pourrez en savoir plus en utilisant votre moteur de recherche favori.
Nancie Moreau, auteure, native de L’Islet, était présente au Salon du livre. Photo : Guy Laprise.
Je poursuis ma recherche et je rencontre une auteure à son premier livre, Marie-Stéphanie Fradette, de Montmagny. Elle n'est pas native de L'Islet, sauf que sa mère est une Dubé native de L'Islet. Le titre de son livre : Pathogène. 1- Le virus Marburg. Avec le chiffre un, on doit s'attendre à une suite numéro 2.
Marie-Stéphanie Fradette, auteure de Montmagny, dont la mère (Famille Dubé) est native de L’Islet. Photo : Guy Laprise.
Le lendemain 10 novembre, je reviens faire une visite au salon 2019 pour assister à une table de discussion ayant pour titre : Écrire en région. Sous la férule de Guy Duguay à l'animation, cinq auteurs de la région prennent la parole pour évoquer soit les avantages et les inconvénients de vivre et d’écrire en région. La qualité de vie et le coût de la vie plus bas sont des éléments à considérer. En définitive cela est bien personnel car on peut écrire partout où l'on se trouve sur la planète. Cependant, vivre de sa plume comporte bien des difficultés. Il est donc fréquent que les écrivains et écrivaines doivent faire double ou triple emploi afin d'assurer leur confort de base.
Le panel était unanime et solidaire pour dénoncer le sous-financement ou la déficience de programmes de soutien à la création littéraire au Québec et particulièrement en région.
Il en va de même pour la survie du Salon du livre de la Côte-du-Sud dont la problématique du financement est omniprésente, année après année depuis 20 ans. Sans le bénévolat, il n'y aurait tout simplement plus de salon du livre. Il n'est pas question de millions de dollars pour réaliser un tel salon, une aide récurrente 10 000 ou 20 000 dollars annuellement comblerait le coût des dépenses incontournables pour l'organisation.
Entretemps, je vais continuer à lire.
Les lecteurs et lectricesétaient nombreux au Salon du livre de la Côte-du-Sud qui s’est tenu les 9 et10 novembre derniers, à La Vigie de Saint-Jean-Port-Joli.
Guy Laprise
Michel Thibault, bénévole au Salon du livre, auteur, comédien et lecteur de L'Islet, pour qui la lecture est un passe-temps de tous les instants. Photo : Guy Laprise.
Le Prix Philippe-Aubert-de-Gaspé 2019 a été remporté par André-Carl Vachon, de Saint-Fabien-de-Panet, pour son œuvre sur l’Histoire de l’Acadie. Il s’est mérité une bourse de 1 500 $. Photo : Guy Laprise.
Les invités du panel discutant de la thématique de l’écriture en région. De gauche à droite : Nicolas Paquin, auteur de Saint-Roch des Aulnaies; Gabriel Thériault, auteur de Saint-Cyrille-de-Lessard; Marie-Stéphanie Fradette, auteure de Montmagny; Guy Duguay, bénévole et animateur de Saint-Jean-Port-Joli; Marie-Anne Lemay, auteure de Saint-Jean-Port-Joli et Mike Landry, auteur, compositeur, interprète et cinéaste natif de Saint-Aubert.