Salon du livre de la Côte-du-Sud
par Guylaine Hudon le 2018-12-11
J'avais l'habitude du Salon du livre Côte-du-Sud au Centre Rousseau, mais voilà que je découvre une 27e édition à La Vigie. Ce lieu est parfaitement adapté à la présentation d'un salon du livre. Ouvert, lumineux et spacieux, les livres, leurs auteurs et leurs éditeurs s'éclatent dans une cacaphonie presque musicale. La foule aime la lecture.
Cette année la thématique du salon était La famille à l'honneur. Parlant de famille, soulignons la participation exceptionnelle de trois générations de la famille André Thibault dans l'organisation du salon et d'une quinzaine de personnes passionnées de livres et de lectures.
Ce salon du livre chaleureux qui entretient le grand plaisir de la lecture et de ses découvertes infinies est bien représentatif de la création littéraire en Côte-du-Sud. Le Prix littéraire Philippe-Aubert-de-Gaspé témoigne bien des grands talents de L'Islet et des autres municipalités de la Côte-du-sud : Pauline Gill, Gaston Deschênes, Dominique Giroux, Yves Hébert, Jean Simard, Catherine Fortin, Michel Grant, Carolyn Chouinard, Maurice Gagnon, Valérie Langlois, Catherine Bourgault, Nicolas Paquin et en 2018, Roméo Bouchard, récipiendaire du Prix littéraire Philippe-Aubert-de-Gaspé.
Le dimanche après-midi, j'ai assisté à la courte causerie de l'historien Gaston Deschênes qui avec toute sa rigueur d'historien chevronné a démontré par l'exemple, la différence entre un livre d'histoire et un roman historique. Pour la comparaison, il utilise le roman Les anciens canadiens de Philippe Aubert-de-Gaspé en différenciant la réalité historique de la fiction. Pour les amateurs d'histoire, votre journal Le Hublot possède une copie audio de cette causerie dans ses archives pour consultation.
Guy Laprise
M. Roméo Bouchard, récipiendaire du prix littéraire Philippe Aubert-de-Gaspé 2018. Photo : Guy Laprise.
M. Gaston Deschênes, historien, lors de sa conférence-causerie sur l’incendie de la Côte-du-Sud par les britanniques, mythes et réalité, a attiré près d’une centaine de personnes intéressées par l’histoire régionale. Photo : Guy Laprise.