Autour de l’église

Plusieurs bâtiments et sites sont reliés à l’église et à son histoire.

Le presbytère

Le premier presbytère de Notre-Dame-de-Bonsecours a vraisemblablement été construit vers 1738. Il faisait face à la sacristie actuelle, de l’autre côté de la route, où est situé maintenant le stationnement. Il sert de résidence aux prêtres-desservants de passage dans la paroisse jusqu’en 1745, soit à l’arrivée du premier curé. En 1862, ce bâtiment est rasé par un incendie. On ne conserve que les effets personnels du curé et les vieux registres.

L’année suivante, en 1863, le presbytère actuel est construit face à l’ancien, entre la route et le fleuve. C’est un bâtiment monumental d’inspiration normande de deux étages. En 1944, une cuisine est ajoutée en annexe du côté est, ce qui augmente le nombre de chambres au second étage. Aujourd’hui, il sert principalement de bureau pour la fabrique.

L’allure actuelle du presbytère. Photo : Tristan Morin.

La salle des Habitants

La salle des Habitants a été construite, semble-t-il, au milieu du 19^e siècle. Elle faisait jadis face à la route entre le mur sud de l’église et le cimetière, là où est le stationnement. Ce n’est qu’en 1955 qu’on la déplace à son emplacement actuel. Autrefois, cette salle était utilisée durant la saison froide comme refuge pour les femmes et enfants qui attendaient le début de la messe, pendant que les hommes dételaient les chevaux. Le bâtiment était chauffé par le bedeau, qui logeait d’ailleurs au deuxième étage. Depuis 1990, le bâtiment est la propriété de la municipalité qui entretient la salle et les logements de l’étage supérieur, en plus de la bibliothèque au sous-sol. Tout comme l’église, la salle des Habitants est classée monument historique.

La salle des Habitants à son emplacement original, face à la route. Photo provenant de la Collection Fabrique Notre-Dame-de-Bonsecours.

Le cimetière

Le premier cimetière était situé tout près de la première église, près de la salle des Habitants aujourd’hui. Ce petit espace que l’on peut toujours distinguer aujourd’hui n’a pas été agrandi pendant près de deux siècles, puisque beaucoup de défunts sont inhumés dans l’église. Avec l’interdiction d’enterrer les morts sous l’église, en 1876, on doit agrandir le cimetière vers le sud, en 1880. On voulait d’abord allonger au nord, mais le voisin ne voulait pas que les dames de la maison aient les épitaphes sous leurs fenêtres! On agrandit vers l’ouest en 1906, 1940 et 1943, puis vers l’est en 1983-1984. Plus récemment, trois columbariums ont été ajoutés.

La chapelle des Marins

En 1834, on érige à son emplacement actuel la chapelle Saint-Joseph. Elle est originalement utilisée comme chapelle de processions. En 1934, à l’occasion de son centenaire, on la dédie aux marins morts en mer, d’où le nom Saint-Joseph Secours des Marins. De plus, on la retourne d’un quart de tour pour qu’elle soit face à la route, puisque celle-ci avait avant la même orientation que l’église. Depuis 1981, elle est classée monument historique. La chapelle est désormais propriété de la municipalité.

Le mois prochain, il sera intéressant de s’attardera aux grandes restaurations dans l’église au cours des années 1960 et 1970.

Tristan Morin