Ce qu’il y a de bien avec la lecture, c’est qu’on peut la pratiquer dans n’importe quelle saison, n’importe quel jour, n’importe quelle heure et n’importe quel lieu. Elle demeure un moyen d’évasion et de réflexion qui nous conduit ailleurs et aussi plus loin dans notre expérience de vie. À cet égard, j’ai été impressionnée par la lecture d’un article de Noémie Mercier dans L’Actualité de juillet qui s’intitule Les mots qui libèrent. L’auteur a suivi pendant six mois à la prison des femmes de Joliette un groupe de détenues membres d’un club de lecture. Elle décrit cette expérience comme un moyen pour les participantes de grandir, de mieux comprendre qui elles sont et ce qu’elles peuvent devenir. On commence d’ailleurs à se rendre compte que les clubs de lecture dans les prisons sont un outil de réinsertion sociale utile à la préparation de la vie à l’extérieur des barreaux.

L’Actualité est un des magazines disponibles à la bibliothèque.

À tous et à toutes, un bel été si longtemps attendu.

Claire Lacombe